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le corps vêtu cm 2

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Message  Nathalie Sam 13 Fév - 11:30

Le corps vêtu
la révolution des apparences au XXe siècle



Introduction
Le corps est le plus souvent habillé, se vêtir est un des gestes fondamentaux de la civilisation. Geste sociale encouragé par la mode.
Dans l'histoire du vêtement; qu'est ce que le vêtement? Ensemble des objets servant à couvrir le corps humain, à le cacher, le protéger et le parer. On distingue donc l'histoire du costume et l'histoire de la mode. H du costume: le vêtement habituel propre à un pays, une époque, une condition ou à une occasion. H de la mode: latin « modus », un manière. C'est une manière changeante de s'habiller. Il n'y a pas toujours eu de mode, apparaitrait à la fin du Moyen Âge . Pour Roland Barthes « la mode est un langage ». Il y a aussi le désir d'imitation des classes supérieures (P. Bourdieux) d'où un changement régulier de la mode des riches. La mode touche également le corps. Odile Blanc, concept de « corps de mode », ou corps conforme aux canons de la mode et habillé à la mode. Philippe Perrault « partout l'habit agit sur le corps et partout le corps agit sur lui ». Causalité circulaire entre le corps et le vêtement. (les dessus et les dessous de la bourgeoisie). Nicole Pellegrim, le corps permet de faire une histoire totale.
Fonction de protection, adaptation aux saisons. Irrationalité dans le vêtement, folies de la mode intéressante. Protestation des médecins hygiénistes des vêtement pathogènes (producteurs de maladies). Le vêtement n'est pas toujours une recherche de confort et de fonctionnalité.
Pudeur: reste important malgré le recul de la pratique religieuse, surtout pour les femmes. Sexualité et régulation sociale de la sexualité.
Parure: assimilée aujourd'hui à la mode, importance extraordinaire. But: séduction, imitation des classes supérieures. Apparition de nouvelles références: androgynie, métissage. Prend le dessus au vêtement traditionnel. C'est un puissant marqueur social, sur l'âge, l'état sanitaire, les opinions religieuses et politiques, les coutumes.
Problématique: question de la libération vestimentaire qui est aussi une libération corporelle. Rappel des contraintes spécifiques sur le corps des femmes; libération vestimentaire du XXe, spécificité du vêtement masculin plus stable et moins enjeu de libération corporelle. Femmes: beau sexe depuis quelques siècles, donc hypertrophie de la fonction de parure.


I.Les contraintes spécifiques sur le corps des femmes

A. La pudeur

Demande religieuse mais reprise même à l'époque des Lumières, Rousseau ne veut pas une personne qui s'exhibe dans la sphère publique. La pudeur devient une nature féminine avec les Lumières. Donc les femmes impudiques sont contre nature. Suggère une règlementation plus strict, ex:longueur de la robe. Surveillance morale particulière de la chevelure. Jusque dans les années 50, les femmes se couvrent la chevelure pour aller à la messe. Sortir tête nue était honteux: les pauvresses, les femmes aspirant à une dignité sociale essayaient d'avoir au moins un chapeau, sinon un voile. Cela dure jusque dans les années 50.

B. L'impératif de beauté

Plus lourd pour les femmes. Différent type de beauté ont été à la mode, ex: le romantique, mélancolique, peau diaphane, modèle qui se prolonge. La peau blanche montre la différence de genre: depuis l'antiquité égyptienne, les femmes ont toujours le teint plus claire que les hommes, les femmes restent plutôt au foyer. Valeur constante jusque dans les années 20. Autre modèle: beauté de la parisienne, mutine, dynamique, séductrice et active, très représentée. Corps plus présent, moins maladif. Modèle plus érotique, chevelure très érotique (Mucha). De tout temps les femmes ont eu intérêt à être belle donc de répondre aux canons de l'époque. Surtout au XXe car la diffusion des modèles de beauté est beaucoup plus massive, plus personne ne peut y échapper (cinéma, pub, magasine féminin très grand succès au XXe). Idée d'organiser des concours de beauté: indice de la pression de la beauté. Paradoxalement, les femmes se libèrent d'une trop forte dépendance des hommes, elles sont plus prisonnières de la beauté.

C.Le corset, un symbole
apparaît dès le XVIe siècle. Il vise à redresser, maintenir le corps, même pour les hommes et les enfants. Il fait ressortir la poitrine, les hanches et les fesses, étrangle la taille de manière à faire ressortir une taille de guêpe (deux mains d'hommes suffisent à l'enserrer). Cela renvoit à une certain fragilité féminine. C'est une silhouette en S ou en 8, modèle dominant donc les autres femmes ne sont pas féminines. Avec la révolution industrielle, il se démocratise et se précise (pour natation, femmes enceintes, filles). Mais dès le XIXe, des médecins crient au vêtement pathologique, militent contre le corset dans les congrès fin XIXe, féministes le considère comme un instrument de torture. Développement du sport donc débarrassement du corset, et la mode suit (Paul Poiret, silhouettes de femmes sans corset).

D.La soumission des femmes à la mode

La mode aurait libérer les femmes au XXe, mais il faut se méfier car in attribue aux couturiers des changement qui sont d'abord passés par la société. A travers la mode il y a une part de rêve et d'idéal, au XXe, l'Eglise catholique s'est opposée à la mode et les dépenses excessives ainsi que les causes de cette recherche (vanité, désir de s'élever au dessus de sa condition, etc). Père Xavier écrit contre ces futilités.

E. L'éternel retour au féminin

Malgré les tendances androgynes, il y a eut régulièrement des retour à une père feminitée, ex: années 50 avec Christian Dior qui est revenu à une mode quasi empire avec des jupes très longues, bouffantes, amples avec talon, bas et guêpière. Justifie: « la guerre est finie, il faut reféminiser la femme ». Année 20 et 90: retour à une mode plus féminine (lingerie, bustiers, lingerie fine). Depuis 2 siècles ls hommes ne portent plus de talons, donc aujourd'hui choix entre talons ou pas. Contrainte contestée par les médecins. C'est pourtant une contrainte admise, ça se vend bien, c'est une féminité gardée malgré les contraintes et risques.

F. La minceur et ses ambiguitées

A partir des années 20, la mode valorise la minceur. Magasin « votre beauté » Poids idéal baisse de 10 kg en 10 ans. Balance arrive pd les années 60 permet une auto surveillance aujourd'hui banale. Claude Fischler « la femme moderne est mince parce qu'elle est grosse d'elle même ».

G. Sous le vêtement, le corps et ses gestes



II.Le phénomène de libération des femmes

A. La garçonne

Innovation avec abandon du corset, robe et cheveux plus courts, valorisation du corps musclé qui remplace le corset, donc contrainte remplacée par une autre. Corset peut avoir des vertus, ex: aide les déménageurs. Valorisation d'innovation. Exemple du pantalon (td)

B. la révolution des années 60

Mini et unisexe. Démocratisation avec les aspirations des jeunes. Désirs des jeunes qui ont désormais un pouvoir d'achat plus grand, donc qu'il faut prendre en compte. Mode dite libérée car futuriste, ex: inspiration à la conquète de l'espace, références ne sont plus tirées du passé mais plutôt rupture, nouvelles choses. Ex combinaison e métal avec une fermeture sur le devant. Le bleu de travail inspire les couturiers. Inspiration qui se mondialise, les vêtements ethniques inspirent. Mode tailleur chanel masque le corps donc le vêtement désormais valorise le corps (Roland Barthes)
Le vêtement qui était un signe social devient aussi le signe du corps, « marie claire », 1967, concurrence entre Courrège et channel. Utilisation de mannequins noirs, corps qui incarnerait mieux la modernité que les femmes blanches; Diminution de l'âge des mannequins, plus minces et grands. Plus sportifs.
Libération du corps car pendant les années 70 il y a rejet de la mode: courant de l'anti mode avec les préceptes hippies, vêtements naturels, indiens, rejet du soutien gorge, des bas pour les collants, contemporain de la mini jupe. Arrivée du nudisme. Mais ne dur que une dizain d'années. Cela devient même un look.
Années 80: executive women, look de femmes cadres très soigné mais neutre, qui efface le corps au profit du travail, neutralise l'apparence et le sexe. Masculinisation avec le triomphe du pantalon et apparition du costume tailleur, du vêtement sportif, des chaussures confortables. Libéralisation se fait sur le mode du choix


III.DU côté des hommes

Les bases du vêtement masculin

Adoptent un costume simple, noir (couleur du pouvoir au moyen âge), plus de concurrence esthétique. Mais tendance du dandysme, qui est particulièrement élégant, raffiné, originalité contrôlée. Signe parfois interpréter comme un efféminement de l'homme. Lien avec l'ancien régime. Mode masculine plus changeante qu'il n'y paraît, caractéristiques à chaque décennie. Mode masculine se décide à Londres puis aux Etats Unis. Influence du sport et de ses caractéristiques, des acteurs hollywoodiens, il y a donc plusieurs modèles (30': voyous un des looks masculin possible). Importance de l'uniforme pour les hommes. Nouvelles tendances viennent aussi des jeunes comme al mode des zazous qui imitent les modes américaines. Tendance des blousons noirs (l'équipée sauvage, film). Mode pop pendant les 60 70, analogies avec la mode féminine. Révolution du jeans, les hommes ne se cachent lus dans des corps amples, ils se mettent en évidence dans des vêtements moulant (rock&roll). Milieu du XXE, beaucoup de tendances souterraines portées par les jeunes qui changent vraiment la mode en profondeur. Histoire du jeans à étudier, vêtement créé par des immigrés en Californie comme vêtement de travail. Phénomène qui ignore même les frontières car existe même en URSS et en RDA. Succès énorme du vêtement de loisir (leisur wear) au départ vêtement du week end qui devient la norme pour une partie de la population, tout comme le vêtement sportif. Tendance du XXe: casser les normes et tout remettre en cause, ex: port de chaussures de sport au quotidien.
Notion du street fashion ou mode de la rue à partir des années 60, l'inspiration ne vient plus de l'imagination mais des nouveautés de la rue. Mini jupes: idée de commercialiser une chose qu'elle à vue. Donc démocratisation de la mode. Moteur vestimentaire avant: imitation des classes supérieures. Désormais cela ce traduit par les marques depuis les années 1990.

Conclusion
Question du corps dévêtu: recul de la pudeur avec le naturalisme et d'autres choses. Le vêtement fabrique des êtres sociaux donc avec un genre, même si pas forcément conforme, qui sont stigmatisés. Désormais on ne sait plus qui est quoi après les années 1920 avec la démocratisation de la mode. La frontière entre les classes sociales se réduit, les femmes pauvres peuvent avoir la même silhouette que celle des femmes de la bourgeoisie. Certains moralistes sont effrayés par cette démocratisation du vêtement. Désormais depuis les années 60 il y a le jeunisme, une mère peut s'habiller comme sa fille, on essaye de ne plus distinguer les âges. Révolution car même les grands mère peuvent ressembler à leur petite fille. Aspiration à une égalité entre les individus, culturelle comme économique avec l'entrée de la société de consommation. Le vêtement de travail reste tout de même, les entreprises imposent de plus en plus un uniforme. Aujourd'hui la liberté vestimentaire n'est pas une valeur constitutionnelles mais le principe de la liberté vestimentaire est consacré. Jeunes convaincus de la liberté vestimentaire. Individualité du vêtement permet surtout de montrer à quelle tribu l'on appartient.
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