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Message  Nathalie Sam 13 Fév - 11:26

Le corps violé


cours du 09/02/10

Introduction
Définition: acte de violence par lequel un homme impose des relations sexuelles par un acte de violence sur une personne contre sa volonté.
Dans la pratique, viol reconnu mais peines les plus lourdes évitées donc tolérance de la société, car le viol était perçu comme un phénomène quasi naturel, attaché à la nature agressive de l'homme et passive donc consentante des femmes. L'usage de la force pour un acte sexuel est assez banal. Dans les musées (Louvre, 2000, Posséder et détruire), fréquence de la représentation de scènes de viol. L'art occidental ne montre du sexe que par le viol. Thème des nymphes et satires, enlèvement des sabines, viol de Lucrèce. Question du plaisir voyeuriste. Viol: figure de l'érotisation? Dans les films pornographiques, fréquence des scènes de viol. Cet acte est pourtant dans la réalité un sujet tabou, la prise de conscience de l'ampleur et des différents types de viols fut tardive dans la société française et ailleurs.

I.Le viol ordinaire

Comment retrouver des traces ce cet acte invisible. Pas de possibilité de dénombrer le viols car ion ne connait que les affaires arrivant en justice. Encore faut il que ces violences soient pénalisées. Pourtant seul recours: archives judiciaires et ouvrages de médecine légale, qui sont des aides au médecins qui permettent de prouver le viol. Presse, littérature, archives de police.

A. Le viol d'un point de vue judiciaire
Les victimes de viol sont des femmes privées de droit par le code civil de 1804. Selon lui l'épouse doit obéissance à son mari, ni son corps, ni l'usage de son corps, ni son travail, ni l'usage de ses biens ne lui appartiennent. Cela ne scandalise que les féministes (ex: Victor Hugo). Le viol conjugal n'existe pas. En matière d'adultère, la double morale est éclatante: pas de réel devoir de fidélité pour le mari, l'infidélité de la femme est très lourdement punie, et le meurtre de sa femme pour adultère est excusé par les juges, tout comme le crime passionnel. Au contraire, le viol est très peu puni. Mysogynie, même chez les anarchistes, un mari peut tuer sa femme pour plusieurs motifs (toute femme qui se rebelle). Les tribunaux entretiennent une morale conciliante pour les hommes, dure pour les femmes. Etude comparée sur les hommes qui tuent leur femme et vice versa. Mise à mort des femmes souvent par sadisme (coups est blessure à mort) met les tribunaux se demandent si la victime ne le méritait pas. En revanche le maricide est très souvent puni très durement, on le qualifie régulièrement d'assassinat avec préméditation (au contraire, involontaire chez les hommes), avec des complices. Les femmes homicides sont plus souvent condamnées à mort que les hommes (10% de différence).

B. L'expérience précoce de la violence masculine

Les jeunes filles violées se taisent car elles ont honte et peur. Souvent se sont des filles dans une situation sociale fragile (salariée agricole, servante, sans soutient familial). Portrait du violeur: ce n'est pas toujours l'étranger, le vagabond, le célibataire, etc. Or, souvent c'est un homme marié, avec des enfants et une bonne réputation. Il a souvent des liens familiaux, le viol par inceste n'est par rare et même répété. Le viol collectif est présent, souvent prémédité, choix d'une fille fragile réputée de n'être plus vierge. La réputation permet de transformer la plaint en soupçon d'affabulation. Les tribunaux font preuve d'une grande mansuétude pour ces jeunes pour préserver leur jeunesse, et vue négative de la fille. Beaucoup d'homme estiment légitiment d'imposer un rapport sexuel. Les pères se disent possesseurs de tous leurs droits su leur fille. Pourtant on sait que c'est un acte répréhensible, mais l'indulgence des punitions est connue. Traditionnellement le viol, quand il est connu dans la France rurale, est souvent réglé de manière infra judiciaire. Il y a une médiation, mais pas avec les bourgeois des villes, plutôt avec le curé ou l'instituteur. Nombre de dénonciations anonymes et retrait des plaintes: montre la difficulté de faie cette démarche, surtout quand le violeur appartient à une classe supérieur. Crainte du non lieu, des représailles, des interrogatoires et des expertises médicales, surtout qu'elles montrent que la parole de la victime est suspectée. Il faut que les preuves de la violence soient éclatantes pour qu'elle ne soit pas soupçonnée d'être immorale ou de se venger d'un homme. Dans les archives, on n'a de traces de viol que dans des milieux défavorisés. Or le viol traverse toutes les catégories sociales mais les bourgeois ont peu à craindre d'un éventuelle plainte. Seul viol pénalisé au XIX: le viol d'enfant, avec des punitions de plsu en plus lourdes au fil du siècle.

C.Le difficile accès à la Justice pour les femmes victimes de violence

Thèse de Laurent Ferron
Surprise du petit nombre d'affaires à Angers, et ceux de plus de 15 ans sont encore plus rare; Aucune femme mariée ne porte plainte pour viol. Ce qui facilite la plainte: défloration lors du viol, coups et blessures, répétition des agressions, multiplicités des agresseurs, circonstances publiques de l'agression. Donc cas de femmes seules violées par un homme seul et ce en l'absence de témoins sont rarissimes car il y a la peur, la honte d'avoir été victime, de devoir raconter plusieurs fois devant des hommes, face à des notables locaux, règlement du conflit par un arrangement financier et surtout la version des faits de la victime est systématiquement remise en cause. Les femmes sont toutes soupçonnées d'être mythomanes, hystériques, perverses. C'est comme le témoignage de l'enfant, on ne le prend pas au sérieux. Des témoignages sur la réputation et les bonnes moeurs de la femme sont fait. Si bien que l'on s'ne remet uniquement aux preuves corporelles avec l'expertise médicale. Mais beaucoup de viol peuvent ne pas laisser de traces: pas de coups et blessures si menace d'une arme, et si la femme n'est plus vierge c'est impossible ou presque de le prouver. Les tribunaux considèrent qu'une femme seule peut se défendre face à un homme seul. De plus la plupart des agresseurs nient le viol, donc s'il n'y a pas de preuve, aucune poursuite. Souvent les faits sont minimisés par l'agresseur (malentendu, alcool, etc). L'agresseur dit souvent qu'il a tout oublié. Risque d'acquittement: 42% à Angers, beaucoup de plaintes sont sans suites. À la fin du XIX, diminution du taux d'acquittement, surtout lié au soucis de la protection de l'enfance (et donc du sexe faible). La justice n'est qu'un outil parmi d'autres et l'un des plus fragile pour défendre les femmes violées. Le problème n'est pas de loi mais d'application et de mentalité. Certains tribunaux sont omnibulés par la crainte de la condamnation d'un innocent, jusqu'à la réforme du code civil la femme ne peux porter plainte contre son mari puisqu'elle à besoin de son accord. Et la justice est une institution masculine, les femmes ne peuvent intégrer la profession d'avocats qu'en 1900; en 1945 elles peuvent accéder à la magistrature.


II. Le viol en temps de guerre

A. Les viols pendant la Première Guerre Mondiale

Classique dans la représentation de la Guerre, surtout que les civils sont de plus en plus mêlés aux militaires. Scène de l'enlèvement plutôt que du viol montré. Question des femmes violées dans le Nord et en Belgique. Viols commis par les Allemands au moment de l'invasion, difficultés à chiffrer d'autant plus que ce phénomène est exagéré par la propagande. L'image du corps des femmes violé est à l'image du territoire voilé par l'invasion. On veut convaincre les Etats Unis d'entrer en guerre. C'est sous c'est circonstances exceptionnelles que le viol sort de sont tabou. Mais c'est surtout les suites du viol qui font couler de l'encre, débat sur « l'enfant du barbare » dans la presse. Contexte de mobilisation des hommes, de natalisme étatique, les soldats en permission doivent « semer des graines ». Débat sur les « petits indésirés ». Etudier par Rouzeau, montre la diversité des réactions: l'avortement doit il être autorisé en ces circonstances exceptionnelles, est ce que les tribunaux ne doivent pas juger ces avortées, en général l'opinion penche vers l'excuse de l'avortement. Mais d'autres discours vont dans le sens du non avortement, et là il peut y avoir infanticide, idem les tribunaux se demandent s'ils doivent être bienveillant, ce qui est le cas, mais la presse condamne cet acte et préfère l'abandon. Débat sur l'avenir de l'enfant. Réponse de l'Eglise: la vie de l'enfant reste avant la vie de la mère. Les discours nationalistes disent qu'une mère française et une éducation française transformera les enfants en bon français. Pour ces enfants, souvent abandonnés, ils étaient placés dans une famille pauvre, et si leur origine était connue leur vie devenait un enfer. Dans tous les cas, l'avortement n'a pas été autorisé or après 1945 les femmes voilées par les soldats russes purent le faire. Viols commis lors de l'occupation de la Rhur par les soldats dont les troupes coloniales (naissance d'enfant métisses) affaire montée en épingle par la presse nationaliste allemande.

B. Les viols pendant la Seconde Guerre Mondiale

Dans les premiers temps de l'occupation, l'Allemagne surveille ses troupes et juge les viols car l'acceptation des allemands est important. Au fil du temps et surtout en 1944 les viols sont plus nombreux. Les résistantes et les résistants subissent le viol comme une torture. Mais cela est aussi tourné comme une propagande anti anglais: voir cours moodle. Affiche allemande qui montre le « juif » qui viol Marianne, mais détournement par les résistants. Des centaines de milliers de berlinoises ont étés violées. Les français ont violé des italiennes en 1944. Le viol est une arme de guerre parmi d'autres mais on peut distinguer plusieurs types de viol. Il y a des actes individuels, dans ce cas le crime peut être punit de mort (cas en Bretagne d'un GI noir qui a commis un viol sur une Française, il a été exécuté), contexte de justice raciste. Puis il y a le viol comme crime de guerre, permettant de terroriser et de soumettre une population. Fabrice Virigili distingue ces deux viols. Dans les camps, viol de déshumanisation, ou se trouve aussi la prostitution forcée (coréennes qui ont fait de la prostitution forcée pour les japonais).
Place du vil dans le croit de la guerre ? Absent longtemps, dans les codes militaires nationaux il apparaît mais obsolète; Au XXe il est question dan diverses convention et écoles militaires de la protection des civiles et des femmes, viols de guerre perdent sur le plan juridique leur immunités. Phénomène des tonte; violences sexuelles car dénudation, coups, etc. Voir images moodle. Vils au maroc; quelques cas défendus, jeune fille torturée et violé (déflorée) avec une bouteille, et problème des enfants nés des suites des viols.


III. Le viol dans la société contemporaine

A. l'action des féministes

Avant 1970, viol très rarement abordé, n'arrive qu'avec le MLF et après 1968. Cette protestation est amplifiée par les médias. Possibilité de témoignages anonymes qui montre l'ampleur des viols. Message des féministes: mon corps m'appartient. Implique le respect de l'intégrité physique des femmes. Opposition à l'Eglise, implique l'immunité pour l'avortement. Dénonciation du viol comme un crime, marches de nuit avec le slogan « viol de nuit, terre des hommes ». Rôle de l'environnement qui encourage les homme à passer à l'acte, on dénonce le violeur comme un monsieur tous le monde. Mise en place de système d'entraide, de lignes téléphoniques d'aide. Procès car deux jeunes campeuses sont violées par des jeunes hommes. Soutient du procès par le MLV à Aix en Provence, médiatisation? Dénonciation que le viol est avant tout un rapport de domination, donc incité par la société patriarcale. Mis en accusation de la justice, viols passent du statut de crime à celui de délit ans certaines cours. Demande par les féministes de peines plus lourdes. Cas de conscience car système ou la justice et la prison sont hautement contestés. Demander ds peines plus lourdes, c'est accepter un système qui juge déjà de manière injuste (dénonciation par la gauche). De plus en prison il y a beaucoup de viols.

B. le changement législatif (1980) et le traitement pénal

En 1980, le viol est redéfinit comme un crime (pénétration de quoi que ce soit sur une personne). Mais reconnaissance du viol conjugal en 1990 seulement. Augmentation du nombre de plaintes, mais ne montre pas qu'il y a plus de viols. Féminisation du métier de police, ainsi que de la justice. Les mentalités évoluent un peu même si la honte et le silence. On estime aujourd'hui qu'un viol sur 4 donne lieu à une plainte. Révélation de la fréquence des viols par inceste grâce à des témoignages, développement d'une sensibilité extrême à la pédocriminalité. 2000: débat sur les tournantes t le témoignage de filles, témoignage écrit de Samira Belly et publié. Contribue à stigmatiser les jeunes garçons de banlieue et à en faire des violeurs en puissance en oubliant que les viols en réunion se passent dans toues les couches de la société. Instrumentalisation du viol par le racisme. Débats sur le spectacle porno, mise en contact de plus en plus jeune avec les relations sexuelles qui marquent l'imaginaire. Tabou dans la représentation

C.Analyse du viol

Aujourd'hui grande progression, ce n'est plus dans la nature des hommes par définition. Diversité des études qui montrent toutes que c'est une culture; Cela interroge le rôle de l'environnement pour le viol. Explications culturalistes, dans une société moins masculine, on imagine moins de viols. Rôle de l'homophobie également, puisqu'être violent avec une femme, dans certaines mentalités, c'est aussi montrer que l'on est pas homosexuel. Caractère très récent de la dénonciation des viols. 25 novembre journée dénonçant les violences allant à l'encontre des femmes. Initiative d'une féministe new-yorkaise « monologue du vagin » et aborde une question taboue. Question de la place que l'on donne à cette question dans le débat publique. Certaines féministes veulent aller plus loin. Dénonciation sur des enquêtes de plus en plus solides. Et d'autre part certains trouvent que les femmes sont victimisées et que désormais les femmes peuvent se défendre. Le viol de guerre lui est toujours d'actualité: Bosnie, Rwanda, Congo, Tribunal international le prend en compte et le condamne, mais les viols sont toujours commis malgré les casques bleus. Film sur le site d'éducation sans frontière sur le viol au Congo.

Conclusion
plus grande sensibilité à la violence mais la violence n'est toujours pas disparue, elle continue surtout dans le cadre des guerres. Mais certaines théories s'intéressent à comment les victimes peuvent s'en sortir. Notion de résilience qui montre que toutes les personnes qui subissent un traumatisme ont les forces pour le dépasser. Beaucoup travaillé par les psy.
Nathalie
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